D’abord, les précautions à prendre.

            • Si vous allez en forêt ou dans la nature, couvrez-vous : chapeau, manches longues, pantalons longs, chaussettes. Vous pouvez aussi imprégner vos vêtements d’un répulsif anti-acarien.

            • Au retour : inspection générale et minutieuse, du haut en bas et du bas en haut. Examinez le dos de vos enfants, de vos conjoints qui feront de même pour vous !

            • Si vous découvrez une tique, enlevez-la à l’aide d’un tire tique. Ça ressemble à une sorte de petit levier (ou de petit arrache-clous) dont une extrémité est fendue. Il faut glisser doucement la partie fendue sous la tique puis tourner le levier vers la gauche (plusieurs tours), comme pour dévisser un écrou ou ouvrir un robinet. Tuez la tique. Désinfectez et surveiller pendant un mois. Si un rond rouge s’étend autour de la piqûre, consultez rapidement un médecin.

Pourquoi toutes ces précautions ?

Toutes les tiques ne sont pas infectées, mais si celle qui vous a piqué l’est, elle risque de vous transmettre la maladie de Lyme (ou borréliose) qui n’est pas contagieuse mais qui peut être très grave : troubles neurologiques, articulaires, cardiaques, cutanés…

Les sales bêtes !

  • Elles se tiennent souvent en hauteur, sur des buissons, des herbes hautes... et se laissent tomber sur les proies (vous, moi, votre chien, un chevreuil...) qui passent en dessous d’elles.
  •  Elles percent la peau avec une sorte de harpon, qui peut rester coincé sous la peau si on les arrache trop brutalement.
  •  Elles injectent toute une série de sécrétions destinées à rendre la piqûre insensible, à fluidifier le sang...
  • Enfin, elles sucent, elles sucent, elles sucent, jusqu’à remplir leur poche de sang (chambre de cytolyse) et se laisser tomber.

Où se trouvent-elles ?

Elles séjournent sur les feuillages et les hautes herbes jusqu’à une hauteur de 1,5 m au-dessus du sol, surtout dans les sous-bois, les arbustes, et les chemins ruraux en bordure de forêt.

Les noms.

Maladie de Lyme : du nom d’une ville du Connecticut où elle a été observée dans les années 70.

Borréliose : du nom d’un biologiste français Amédée Borrel (1867-1936), élève de Pasteur.

Les polémiques.

Comme la maladie se développe, sans doute à cause du réchauffement climatique, les polémiques sont assez nombreuses : on la sous-estime, on la diagnostique mal, on conteste qu’elle soit chronique, on remet en cause les protocoles de prise en charge...

Il faudra sans doute encore des années pour y voir plus clair.

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