Avant début 2023, les soldats luxembourgeois auront quitté le Mali ou l’Irak. Deux pays où les soldats grands-ducaux étaient engagés dans le cadre de missions internationales. Mais le ministère de la Défense a déjà officialisé d’autres terrains d’action pour ses militaires. Et cela dans le cadre de la « guerre d’agression russe en Ukraine ».

Le ministre François Bausch (déi Gréng) vient ainsi de confirmer que l’effort luxembourgeois dans ce conflit ne se limiterait pas à l’envoi d’équipements et armes à l’armée ukrainienne. Si déjà 16% du budget annuel de la Défense a été dépensé à ce titre, il est maintenant question d’expédier des hommes plus près du front.

Evidemment : pas question d’intégrer des moyens humains aux côtés des forces du président Zelensky. Si des soldats doivent être déployés, ce sera aux abords du pays et au sein de troupes sous commandement de l’OTAN ou de l’Union européenne.

Accord a ainsi été donné au ministre de la Défense luxembourgeoise d’engager « environ 25 postes par rotation (avec un seuil maximal de 30 membres de l’armée) » au groupement tactique établi par l’OTAN en Roumanie. Décision valable en l’état pour 28 mois à partir de début 2023.

Les effectifs nationaux seront alors intégrés à un peloton de reconnaissance léger. Ils participeront aussi éventuellement à des postes d’état-major ou de soutien opérationnel, administratif, logistique ou médical.

Dans le cadre de ce même conflit, le Luxembourg répondra aussi présent pour des missions de formation des troupes ukrainiennes. Cette fois à moindre échelle puisqu’il n’est prévu que le pays ne détache qu’un soldat à cet effet.

Des Hummer blindés en plus

L’engagé luxembourgeois rejoindra, dès le printemps prochain, cette action d’assistance portée par l’Union européenne. A charge pour cet instructeur de rejoindre un camp basé en Belgique ou dans l’un ou l’autre des Etats-membres.

Décrivant l’effort militaire luxembourgeois, le ministre Bausch a également précisé que le pays allait fournir des blindés de type Hummer supplémentaires à l’Ukraine d’ici peu. Des véhicules qui seront accompagnés d’un stock de pièces de rechange.

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