Attirer toujours plus d’hôtes pour accroître encore le volume de ses annonces dans les différents pays où le site est présent, voilà l’objectif affiché d’Airbnb pour les mois à venir.

Afin de réussir ce coup de force dans un contexte où, certes, le désir de voyager est important après deux ans de Covid, mais l’inflation actuelle dans tous les pays aurait de quoi en freiner plus d’un, la plateforme américaine a mis en place des dispositifs inédits.

Faciliter les démarches et éviter les mauvaises surprises

Souhaitant plus que tout rassurer les propriétaires frileux à l’idée de retrouver leur appartement ou leur maison sens dessus dessous après une location ratée, la direction de la plateforme vient de lancer Airbnb Smart, une palette d’options proposant notamment une mise en relation entre un « superhôte » de la plateforme et un potentiel propriétaire loueur. Possibilité est désormais également offerte à ce dernier d’accueillir un « voyageur expérimenté ».

En outre, dès le printemps 2023, le site proposera un nouveau dispositif permettant de rendre systématique la vérification de l’identité des voyageurs. En plus de cela, il est également prévu d’activer un filtrage destiné à éviter les fêtes intempestives, comme l’indique Catherine Powell, directrice des hébergements et de l’expérience du groupe : « Nous pouvons détecter lorsqu’il y a un risque. Par exemple, une personne qui n’aurait aucun commentaire, et qui chercherait une grande maison pour un soir à deux pas de chez lui, pourrait voir sa réservation bloquée. »

Au Luxembourg, les locations Airbnb sont réglementées

Si vous êtes propriétaire au Luxembourg et que les dernières mesures présentées par la plateforme de location ont achevé de vous comprendre de la rejoindre, attention toutefois à respecter certaines règles fixées par le gouvernement.

Afin d’éviter les abus, principalement de la part des investisseurs et propriétaires non-occupants cherchant à faire uniquement du locatif, Lex Delles, le ministre du Tourisme a présenté en avril dernier une réforme sur le droit d’établissement comportant un chapitre sur la location temporaire.

Dorénavant la donne est claire : au-delà d’un seuil cumulatif de trois mois de location sur douze mois, le propriétaire louant son logement devra disposer d’une autorisation d’établissement d’hébergement.

« Au-delà de trois mois, je pense que l’on n’est plus dans une économie de partage occasionnelle, mais bien dans une activité commerciale. Nous étions dans une situation de concurrence déloyale par rapport aux professionnels de l’hôtelier », précisait en ce sens Lex Delles.

Difficile pour autant de savoir combien de logements sont concernés, Airbnb communiquant très peu sur le sujet. La dernière donnée remonte à 2018, la plateforme ayant indiqué à nos confrères du Quotidien que 710 hébergements étaient recensés au Luxembourg.

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