Le consommer, le faire pousser soi-même ou encore l’acheter. Au Canada, depuis le 17 octobre, les fumeurs n’ont plus besoin de se cacher. Ils étaient nombreux à faire la file devant les points de vente de la Société québécoise du cannabis (SQDC) au Québec et les boutiques privées du pays mercredi, date officielle de légalisation du cannabis.

Quiconque est âgé de 18 ou 19 ans, selon les provinces qui ont une certaine liberté d’application de la loi, peut désormais se procurer du cannabis.

Chaque ménage est autorisé à posséder quatre plants tandis que chacun peut détenir jusqu’à 30 grammes sur lui, l’équivalent de 40 joints.

L’usage n’est donc plus cantonné à un usage thérapeutique mais récréatif. 15 % de la population consomme régulièrement de la marijuana, une proportion plus importante que celle accro au tabac.

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Bien entendu, fumer un joint reste intolérable avant de prendre le volant et certains lieux publics restent prohibés à la fumée.

Premier pays du G7 et deuxième pays du monde à rendre le cannabis légal après l’Uruguay en 2013, le pays entend combattre le crime organisé lié au trafic de marijuana, récupérer une manne financière et rendre la substance moins accessible aux enfants.

Le cannabis thérapeutique autorisé au Luxembourg

Totalement illégal jusqu’au début de l’année, le cannabis fait l’objet d’un « adoucissement » de la pénalisation en France, « la plus grosse fumeuse » d’Europe.

Selon la quantité détenue et le contexte de la prise, les fumeurs peuvent désormais n’écoper que d’une amende. Des boutiques de cannabis light fleurissent par ailleurs un peu partout à travers le pays.

Au Luxembourg, la législation autorise depuis cet été le cannabis à des fins thérapeutiques, chose qui existe déjà outre-Rhin depuis plusieurs années. En Belgique, la consommation demeure tolérée dans la sphère privée.