Pompiers du CGDIS et militaires de l’Armée luxembourgeoise ont uni leurs efforts pour transformer le hall 7 de LuxExpo en nouvelle structure d’accueil d’urgence pour réfugiés. A l’image de la structure qui avait déjà été installée sur place entre l’automne 2021 et avril dernier.

Le site qui, l’an passé, a accueilli 112 événements et de l’ordre de 380 000 visiteurs reprend donc une dimension humanitaire. Tout comme longtemps, il avait assumé un rôle sanitaire en se muant en centre de vaccination en pleine épidémie Covid.

Ce n’est pas là qu’un nouvel effort fait de la part de l’ONA (Office national d’accueil) qui, d’ici fin mars 2023, disposera de capacités supplémentaires encore : 20 lits à Hollerich, 39 au Pfaffenthal, 23 à Differdange et 156 au bâtiment T au Kirchberg.

Rattaché au ministère de l’Immigration luxembourgeois, l’ONA dispose déjà de 70 structures d’hébergement au Grand-Duché. Soit près de 7 400 lits ouverts pour des migrants.

Une majorité venue d’Ukraine

Mais la pression est forte pour satisfaire aux nombreuses demandes soit de protection internationale, soit de protection temporaire (comme c’est le cas notamment des réfugiés de guerre ukrainiens – 1 178 personnes fin 2022). L’an passé, le Grand-Duché a ainsi augmenté de 3 400 lits sa capacité d’accueil.

Pas simple, cette montée en puissance connaît parfois quelques couacs. Ainsi, dernièrement, un des foyers ouvert près de La Coque, toujours au Kirchberg, avait dû être évacué. En cause : une panne d’électricité et chauffage en pleine chute des températures…

« Assurer un accueil digne » reste toutefois la ligne de conduite fixée par le ministre de l’Immigration, Jean Asselborn. Rien qu’en 2022, ses services ont dû gérer l’entrée et la prise en charge sur le territoire national de quelque 7 200 réfugiés. Près de 5 000 provenant d’Ukraine, les autres arrivant principalement de Syrie, Erythrée et Afghanistan.

 

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