Luxembourg et Belgique partageaient déjà, la gestion d’une flotte commune de huit avions militaires. Bientôt, au-delà de ces Airbus A400M (destinés à des missions de transports de matériels ou de déploiement de troupes), les deux pays co-dirigeront une unité de soldats, un bataillon de reconnaissance. En tout cas, à partir de 2030, ce projet deviendra réalité. Et pour qu’aucune des deux armées-partenaires ne se sentent lésées, l’implantation de ces combattants se fera bien des deux côtés de la frontière.

Ainsi, le ministre de la Défense luxembourgeois François Bausch (Déi Gréng) et son homologue belge Ludivine Dedonder ont validé le fait que ce bataillon soit stationné à Arlon mais avec deux antennes, l’une à Diekirch (LU) et l’autre à Marche-en-Famenne (BE).

D’ores et déjà, il a été convenu que cette unité de reconnaissance compte près de 700 militaires. Elle s’appuiera sur un parc de divers véhicules de reconnaissance spécialisés. Avec cette obligation de disposer de système d’interopérabilité avec les moyens techniques des deux États financeurs.

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Pour François Bausch, « ce bataillon générera également des opportunités de coopération additionnelles entre nos deux pays et au niveau européen, contribuant ainsi au renforcement de la sécurité au sein de l’OTAN et de l’Union européenne ».

Pour 2023, le gouvernement luxembourgeois compte accorder de l’ordre de 127 millions d’euros pour le budget de la Défense nationale.

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