Le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Cette décision a des conséquences économiques, principalement pour les banques de financement et d’investissement. A cause du Brexit, celles-ci ont décidé de s’expatrier.

Le Brexit a donc poussé plus de 440 entreprises financières britanniques à déplacer leurs activités, leurs salariés et mille milliards de livres sterling (1 150 milliards d’euros) d’actifs dans des centres financiers de l’Union européenne.

Au total, 7 400 emplois ont été expatriés ou créés dans l’Union européenne, alors qu’ils auraient pu l’être à la City (qui était la première place boursière d’Europe).

Une grande gagnante

La capitale de l’Irlande, Dublin, a été choisie par 135 des entreprises qui ont cherché une ville d’accueil dans l’Union européenne. Paris arrive à la deuxième place, préférée par 102 entreprises, tandis que Luxembourg en a conquis 93, et Francfort 62.

Selon une étude du groupe de réflexion New Financial publiée vendredi 16 avril 2021, « Nous pensons que ces chiffres sont sous-estimés et nous nous attendons à les voir augmenter avec le temps : nous sommes seulement à la fin du début du Brexit », prédit le document.

Avec le Brexit, le Royaume-Uni a perdu le « passeport », qui lui permettait de vendre des produits financiers à travers toute l’Union européenne (UE).

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