La coalition souhaite revaloriser les aides au logement

Se loger au pays n’est pas à la portée de tout un chacun. Le prix du mètre carré, le prix parfois exorbitant des loyers selon les cantons, sont autant de freins à l’installation sur le territoire grand-ducal.

Et la coalition de constater : « l’offre de logements et de terrains disponibles est largement insuffisante par rapport à la demande croissante. Un nombre préoccupant de ménages n’est plus en mesure d’acquérir un logement par la voie d’achat ; voire de payer les loyers du libre marché. »

Quid des solutions proposées par le gouvernement pour remédier à cela ? Petit tour d’horizon.

« Pacte logement 2.0 »

Déjà, les élus s’accordent pour dynamiser l’offre de logements publics sociaux et à coût modéré, largement insuffisante pour l’heure.

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Ensuite, ils souhaitent impliquer davantage les communes dans la lutte contre la pénurie de logements, dans le cadre d’un « pacte logement 2.0 ».

« Les instruments nécessaires seront mis en place pour éviter que le secteur public (Etat, communes) contribue à la hausse des prix sur le marché immobilier en vendant des terrains à bâtir au plus offrant. » Par ailleurs, des incitations financières pousseront ces communes à mettre en œuvre la construction de logements sociaux et à coût modéré.

Augmenter le montant des aides au logement et le nombre de bénéficiaires

Autre point important, la refonte de la loi concernant l’aide au logement. En la refaçonnant, la coalition compte remodeler le système des aides au logement (montants et plafonds) en en faisant profiter un plus grand nombre de demandeurs, au premier desquels, les familles monoparentales et avec enfants.

Elle réfléchit également à rehausser le crédit d’impôt de 20.000 € en ce qui concerne les droits d’enregistrement pour une première acquisition, et ce, en fonction du nombre d’enfants.

La réforme s’adresse aussi aux étudiants puisque l’objectif est d’élargir l’offre de logements à prix abordables à destination de cette tranche de la population. L’accord mentionne, en outre, l’application d’un système de « location-vente », le but étant, pour les personnes à faibles revenus, d’économiser sur le loyer payé dans l’optique, à terme, d’acquérir le bien immobilier.

Enfin, le texte précise que « les plus-values et bénéfices de cession sur les ventes de terrains seront exemptes de l’impôt sur le revenu. »

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Les membres de la coalition DP (Parti démocratique, centre droit) – LSAP (Parti socialiste) – Déi gréng (Les Verts) et leurs prérogatives