L’interrogation est clairement dans l’air du temps. Plus un jour ne s’achève sans que le thème des migrants et plus largement de la migration ne s’invite dans un débat ou un argument de campagne. Un défi sociétal qui s’avère cristalliser la haine et le rejet de l’autre.

Le Luxembourg en connaît un rayon sur le sujet, lui qui ne compte pas moins de 48 % de sa population issue de l’immigration et recense près de 170 nationalités différentes. C’est dire si le pays est un cas d’école pour se pencher sur les comportements des individus vis-à-vis de l’intégration.

Somme toute, le Grand-Duché ne serait pas le Grand-Duché actuel s’il n’œuvrait pas à l’intégration de ses étrangers.

C’est justement la problématique centrale du prochain café-débat organisé par le Liser et Le Quotidien le mardi 6 novembre prochain à la Kulturfabrik : « Migration : quelle(s) politique(s) d’intégration au Luxembourg ? »

Entrée libre

Les migrations s’inscrivent dans l’histoire du Luxembourg. Deux siècles plus tôt déjà, l’essor de la sidérurgie a nécessité la venue d’une main d’œuvre étrangère, notamment des Italiens, pour travailler dans les aciéries et les mines.

La situation du pays apparaît en outre assez unique dans la mesure où la population immigrée provient en grande majorité des pays voisins (France, Belgique, Allemagne mais aussi Italiens et Portugais) ou d’Europe et partage une culture religieuse proche de celle des autochtones.

Cela n’a pas empêché l’émergence de conflits inter-groupes et de questions inhérentes portant sur la cohésion et l’inclusion sociale.

Pour discourir à ce propos, la table ronde réunira :

  • Marie-Sophie Callens, docteur en Sciences sociales (KU Leuven) ;
  • Sylvain Besch, responsable du Centre d’études et de formation interculturelles et sociales ;
  • Paul Galles, docteur en théologie, prix du citoyen européen 2016 ;
  • Laura Zuccoli, présidente de l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI asbl) ;
  • Marie Valentova, chercheuse au Liser ;
  • Hubert Gamelon, modérateur du débat et journaliste au Quotidien.

 

Informations pratiques

Le 6 novembre 2018
A la Kulturfabrik (Esch) à 18h30
Entrée libre