Le récent courrier des maires de Metz et Trèves et des Landrats de Trèves-Sarreburg et Bittburg au président français, Emmanuel Macron, ont le mérite de faire du bruit.

Dans leur missive, les élus réclament une compensation fiscale du Luxembourg pour les communes frontalières, sur le modèle de l’accord belgo-luxembourgeois de 2002.

En début de semaine, la ministre à la Grande Région, Corine Cahen, au cours d’un exposé à Arlon, leur avait opposé une fin de non-recevoir.

Lire : Le Luxembourg ne compte pas payer pour les communes frontalières

Le lendemain, les député Mars Di Bartolomeo et Alex Bodry ont donné l’occasion au gouvernement luxembourgeois de répondre publiquement.

Dans une question parlementaire, ils rappellent que « cette demande n’est pas nouvelle de la part de certains élus français qui militent pour récupérer une partie de l’impôt payé par les travailleurs frontaliers français au Luxembourg qui utilisent au quotidien les infrastructures et services français, sans participer à leur financement. »

Alors que le Grand-Duché a toujours refusé de se plier à cette requête, MM. DI Bartolomeo et Bodry demandent si l’Etat peut confirmer cette position. Ils souhaitent également savoir en quoi le volet belge diffère des revendications franco-allemandes.

Enfin, ils concluent en s’adressant indirectement aux maires en question.

« Nos partenaires ont-ils connaissances du fait que l’Etat luxembourgeois contribue à 30-40 % au coût de la sécurité sociale luxembourgeoise qui couvre tous les travailleurs au Luxembourg et leurs familles résidents ou frontaliers ? »

Réponse à suivre donc.