Peut-être avez-vous déjà aperçu un individu, tard dans la nuit, sortant d’un bar, pris d’une envie pressante et s’arrêtant devant un mur pour uriner. Peut-être avez-vous déjà été vous-même l’auteur de cette infraction.

Pris sur le fait par un gendarme, cela peut coûter cher, avec des prix variable selon les endroits : 35 euros à Paris, plus dans certaines villes, 50 euros à Bruxelles… Un pipi qui peut coûter très cher !

Soucieuse d’endiguer ces incivilités et d’atténuer la colère des commerçants, la ville de Caen (Calvados) lance une initiative surprenante et radicale : une peinture anti-pipi.

Il ne s’agit là ni d’un repoussoir visuel ou odorant. Non, « bien pire » que ça ! Le produit hydrofuge appliqué sur le mur renvoie la miction à l’envoyeur. Sur son pantalon, ses chaussures donc…

Un procédé généralisé à Hambourg

La solution prendra, dans un premier temps, la forme d’un test sur un mur de 40m2 placé sous vidéo-surveillance pour constater l’efficacité ou non de la mesure. Car, à ce prix-là, 58 euros le m2 précise Le Parisien, mieux vaut s’assurer d’un réel retour à l’envoyeur.

Bordeaux y avait renoncé pour cette raison. A l’inverse, Hambourg, en Allemagne, a généralisé le procédé.

Qui pisse contre le vent se rince les dents est-il coutume de dire. Le dicton aura désormais une variante. Qui pisse contre le mur salit ses chaussures !