La BCE a présenté, lundi, le relifting des exemplaires de 100 et 200 euros, qui seront introduits à partir du 28 mai 2019.

Leur introduction interviendra en même temps après que ceux de 5, 10, 20 et 50 euros, aient été respectivement rajeunis en 2013, 2014, 2015 et 2017.

La série « Europe » aura ainsi entièrement fait peau neuve. Ainsi dénommée parce que les signes de sécurité figurant sur les billets comportent un portrait de ce personnage de la mythologie grecque, elle ne sera désormais constituée que de six coupures.

En 2016, la Banque centrale européenne (BCE) avait décidé de stopper la production de billets violets à compter de fin 2018, tandis que ceux en circulation conserveront leur cours légal.

 

Deux nouveaux éléments de sécurité

Cette cure de jouvence a pour but de lutter contre la fraude, de « garder une longueur d’avance sur les faussaires ».

Deux nouveaux éléments y ont été incorporés pour davantage de sécurité : un « hologramme satellite », calé dans la bande argentée et « imprimé » de sigles euros visibles sous la lumière ainsi qu’un « numéro émeraude ».

Billets de 100 et 200 euros seront par ailleurs aussi « hauts » que les coupures de 50 euros, tout en demeurant plus longs.

La BCE argue en outre que la durée de vie de cette seconde série sera rallongée par rapport à la première : les billets étant « mieux adaptés aux portefeuilles », ils seront moins sujets aux coupures et déchirures ce qui permettra de « réduire les coûts et l’incidence sur l’environnement. »

A terme, les coupures de la première série seront retirées de la circulation, à une date annoncée « longtemps à l’avance », précise la BCE. « Ils pourront être échangés aux guichets des banques centrales nationales de l’Eurosystème dans limite de temps. » 

Photo : site de la BCE