Cette nouvelle réglementation a bouleversé les relations commerciales entre les enseignes et les industriels de l’agroalimentaire. Au bout de cette chaîne : le consommateur français.

Parmi les mesures qui concernent directement le panier des clients, la limitation des promotions sur les aliments.

Moins de réduction

Les distributeurs ne peuvent accorder plus de 34% de réduction sur le prix initial. De plus, elle réduit à 25 % en volume annuel les ventes en promotion pour chaque produit. Parmi les aliments dépendants des promotions, citons les pâtes. Suite à cette loi, la baisse des ventes totale en volume est estimée à – 1,40%. Et à – 12,20% sur le volume vendu en période de promotion (Source : IRI). Fini les classiques ristournes : « Un produit acheté, un produit offert » ou encore « 2 produits pour le prix d’un ». Les consommateurs ont donc la sensation de ne pas s’y retrouver.

Plus de cartes de fidélité, de cagnottes …

Si les promotions sont moins intéressantes financièrement, les enseignes ont renforcé des actions commerciales existantes pour fidéliser le consommateur.

Tout d’abord, les grandes surfaces jouent sur le levier de la carte de fidélité qui permet d’accumuler encore plus de points. Puis, l’utilisation des cagnottes ou jeux-concours est désormais instaurée dans de nombreuses grandes surfaces. Les consommateurs bénéficient de pourcentage de réduction sur des abonnements valables sur une longue période. Enfin, les marques propres,  des distributeurs, généralement moins chères, sont déjà mises à l’honneur.

Certes, les promotions baissent mais les enseignes tentent, le tout pour le tout, afin que les clients français ne perdent pas au change. Pas simple. Le Gouvernement souhaite établir un premier bilan d’ici 2020 et devrait réajuster la réglementation, qui soyons clair, ne fait pas l’unanimité.