2 août : Journée du Dépassement mondial. Selon le Global Footprint Network, l’humanité a aujourd’hui consommé l’intégralité des ressources que la planète peut renouveler en un an.

En défaut de ressources jusqu’au 31 décembre

En d’autres termes, nous vivrons “à crédit” jusqu’au 31 décembre prochain. Une tendance qui survient de plus en plus tôt chaque année, constate l’organisation non-gouvernementale californienne.

En 1997, ce jour symbolique de dépassement avait été atteint fin septembre ; l’année dernière il était survenu le 3 août.

Global Footprint se base sur l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction et l’utilisation d’eau, pour calculer ce “déficit écologique”.

Le gaz à effet de serre, le plus nocif

Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète. Et vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment“, insiste Global Footprint Network. “Le coût de cette surconsommation est déjà visible : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces”.

Selon l’ONG, les émissions de gaz à effet de serre représentent à elles seules 60% de notre empreinte écologique mondiale.

Les réduire de moitié, ferait reculer cette date fatidique de 89 jours (soit environ 3 mois) et ramènerait ainsi la surconsommation des ressources terrestres à 1,2 planète.