L’Allemagne renonce à la quasi-fermeture telle qu’imposée à la République tchèque et à l’Autriche, mais impose une contrainte de taille avec le test obligatoire.

Le ministère de la santé a classé la Moselle au niveau de l’échelle des risques le plus élevé (sur 3), car très affectée par les variants. Ainsi, à partir du 2 mars à 00h00, les personnes entrant en Allemagne devront présenter un test PCR ou antigène, négatif de moins de 48 heures.

Tout le monde est concerné y compris les travailleurs frontaliers

Aucune exception, y compris pour les 16 000 travailleurs frontaliers qui vivent en Moselle.

En plus du test, ils devront présenter « une obligation de déclaration électronique à chaque entrée sur le territoire allemand», a précisé la préfecture.

«Les entreprises publiques et privées de transports collectifs ne pourront plus franchir la frontière», bus et tram entre la Moselle et la Sarre étant «interrompus».

«Afin que la vie quotidienne soit affectée le moins possible dans ce bassin frontalier étroitement interconnecté», les discussions se poursuivent entre les deux pays et des mesures plus précises seront expliquées. Dans cet esprit, les contrôles aux frontières ne doivent pas créer de l’attente.

Les élèves mosellans, scolarisés en Allemagne doivent, «se renseigner auprès de leur établissement», ajoute la préfecture.

De l’Allemagne vers la France

On vous en parlait il y a quelques jours,  les règles n’ont pas changé.

Toute personne venant d’Allemagne et qui entre en France, devra présenter un test négatif de moins de 72 heures.

En revanche, «Les personnes qui résident à moins de 30 km de la frontière et entrent en France pour moins de 24 heures, les personnes qui franchissent régulièrement la frontière pour leur travail et les chauffeurs routiers devront toujours présenter un document justifiant leur passage mais sont dispensés de l’obligation de test PCR de moins de 72 heures», rappelle la préfecture.

Contrôles aux frontières

L’Allemagne ne devrait pas faire des contrôles aux frontières avec la Moselle de façon systématique, comme elle l’avait fait au printemps 2020, au début de la pandémie ; ou encore avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.

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