Au lendemain de l’attaque armée survenue à Strasbourg mardi soir, dans les rues adjacentes au marché de Noël, les autorités françaises sont toujours à la recherche de l’assaillant.

Une enquête pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » a été ouverte tandis que le plan Vigipirate a été relevé au niveau maximum « Urgence attentat » dans l’Hexagone.

Alors qu’il s’est échappé à bord d’un taxi, l’individu en cavale, Chérif C., possède un casier judiciaire conséquent. Fiché S en France pour des motifs de radicalisation, d’après les médias français, il avait par le passé été condamné en Allemagne et en Suisse.

Frontalier de la France, le Luxembourg a tenu à réagir à l’événement. Dans un communiqué du Service de la communication de crise diffusé mercredi après-midi, le gouvernement luxembourgeois indique que « le groupe de coordination en matière de lutte contre le terrorisme (GCT) s’est réuni sur demande du Premier ministre afin d’évaluer la menace sur le territoire national. »

L’on apprend, en outre, que le suspect apparaît sur le fichier des autorités grand-ducales depuis 2012 en raison d’un vol avec effraction commis au pays.

Néanmoins, il exclut pour l’heure  « toute menace vraisemblable et concrète sur le territoire luxembourgeois ».

Aussi, le niveau du plan VIGILNAT (l’équivalent du plan Vigipirate en France) restera au niveau 2. Celui-ci correspond au niveau « Moyen », appliqué quand « la menace terroriste est réelle, mais abstraite. »

La GCT reste en l’état sur le qui-vive tandis que des forces et des mesures de sécurité supplémentaires seront déployées sur les lieux de rassemblement public le temps de la fuite.

Pour rappel, quatre niveaux composent le plan VIGILNAT, instauré début 2015, dans la foulée des attentats de Paris :

  • « Faible » : la menace est « possible mais peu vraisemblable » ;
  • « Moyenne » ;
  • « Grave » : la menace est « vraisemblable et concrète » ;
  • « Très grave » : la menace est « concrète et imminente » ou une attaque a eu lieu.