Bon nombre d’usagers wallons n’ont aucune idée du rôle de la Cwape. Pourtant, cette Commission est essentielle dans leur quotidien. C’est à elle que revient le rôle de réguler l’énergie sur la Région, une mission qui lui vaut d’encadrer les tarifs de distribution réclamés au final aux consommateurs de gaz et/ou d’électricité par les gestionnaires de réseau (Ores, Resa…).

Et la Cwape vient de publier sa méthodologie tarifaire pour les années 2025-2029. Le cap à tenir en somme par les gestionnaires car c’est de ce document dont vont dépendre leurs investissements et au final les factures émises. Des montants de distribution qui pèsent de l’ordre d’1/5ème de la facture…

Pour l’heure, il serait question de soutenir 600 millions d’euros d’investissements sur la période de cinq ans via l’augmentation demandée aux usagers. Une somme nécessaire pour entretenir et moderniser le réseau électrique (330 M€) ou gaz (270 M€). Avec une enveloppe supplémentaire pour le déploiement des “compteurs communicants” dans un  maximum de foyers.

Incitatif car plus économique

D’ici un an, les grilles tarifaires auront été définies. Et si une augmentation est prévisible, elle pourra être toutefois atténuée via de nouvelles pratiques. Ainsi, la Commission wallonne pour l’énergie va étudier la mise en place de plages tarifaires (au-delà de l’actuel système mono /  bi-horaire).

Le but est évident : inciter les usagers à moins utiliser d’énergie aux pics de consommation habituels. Là encore, les tranches horaires seront dévoilées d’ici l’été 2024 et entreront en pratique en… 2026 a priori.

Pour le président de la Cwape, Stéphane Renier, il faudra veiller à ce que l’accès à ce service (sur base du volontariat) se fasse sans investissement supplémentaire pour les clients possédant déjà un compteur intelligent.

 

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