Le Ministère de la mobilité et des travaux publics vient de lancer, mardi 2 octobre 2019,  une grande enquête auprès des frontaliers.

Elle vise à “aider aux prises de décisions en faveur de la mobilité et pour répondre (…) aux problèmes rencontrés sur le territoire (embouteillages, trains bondés, etc.), un outil d’aide à la décision et à l’évaluation des politiques de transport en faveur de la mobilité régionale et transfrontalière au coeur de la Grande Région est en cours de développement” précise-t-on dans le communiqué de presse du Ministère.

Quel est l’objectif ?

Cette enquête sur la mobilité menée sur le territoire permet d’obtenir une compréhension fine des pratiques actuelles de la population afin de favoriser des changements de comportement dans l’avenir.

En fonction du dépouillement, de nouveaux choix possibles ou de modifications de certains facteurs pourront être pris : création de nouveaux services, réalisation de nouvelles infrastructures, modification de l’offre actuelle…

Répondre à ce questionnaire prend une dizaine de minutes.

Comment y répondre ?

C’est simple. Dans la première partie de l’enquête, le répondant détaille rapidement sa situation socioprofessionnelle et ses pratiques de mobilité : temps de trajets, mode de transport utilisé, coût…

Dans un second temps, face à plusieurs mises en situation hypothétiques, chaque répondant doit déclarer le choix qu’il ferait, quelle proposition a sa préférence.

Au fil du questionnaire, ses réponses révèleront l’importance qu’il donne à chaque facteurs (mode utilisé, coût du trajet, départ, durée totale du trajet, retards, etc.) et contribueront à une meilleure appréhension des paramètres déterminants de ses choix et donc des leviers sur lesquels des mesures peuvent jouer pour modifier ses comportements de mobilité.

À qui s’adresse cette enquête?

L’ensemble de la population (de plus de 16 ans), les travailleurs, les étudiants, les retraités, les lycéens, que vous soyez frontaliers ou résidents luxembourgeois, français, ou belges.

 

Lire : La moitié des frontaliers met plus d’une heure pour aller travailler