Il faut é-co-no-mi-ser l’énergie. Et ce qui est vrai pour les entreprises et les particuliers, l’est aussi pour les villes et villages. Ainsi, pour réduire leur consommation électrique, plusieurs communes du Luxembourg ont déjà choisi de couper l’éclairage public de leurs rues à la nuit venue.

Elles sont 19 à avoir fait une demande pour adopter cette «nuit noire» pour  leur voirie, et quinze dossiers ont déjà été acceptés par le ministère de l’Energie.

Il faut juste maintenant laisser le temps aux communes de correctement paramétrer leurs tableaux électriques pour que l’obscurité soit effective, entre 1h et 5h du matin. Une mission qui ne se fera pas en un claquement de doigts.

Une mesure qui n’empêchera pas certains lieux de réduire aussi leurs éclairages et animations énergivores de Noël. La capitale a fait ce choix, pour son opération Winterlights. Avec des guirlandes lumineuses éteintes dès 23h durant les fêtes ou encore l’absence de patinoire extérieure cet hiver à Luxembourg-ville.

En effet face au « succès considérable » de la directive gouvernementale (dixit le ministre écologiste Claude Turmes), les Ponts & Chaussées, Créos et autres opérateurs ont des centaines de boitiers à recoordonner au Grand-Duché.

Dans le contexte actuel, le Luxembourg n’est pas le seul à faire ce type “d’effort”. Ainsi, le long de la frontière belge, 43 communes wallones ont-elles aussi accepté de jouer le jeu. Du 1er novembre au 31 mars 2023, Arlon mais aussi Aubange, Marche-en-Famenne ou Bastogne couperont la lumière de minuit à 5h.

Une seule exception

A contrario, Bertrix a fait savoir qu’elle maintiendrait elle son éclairage nocturne. Unique exception au sein des cités gérées par l’opérateur Ores.

En Lorraine, les villes de Longwy, Val de Briey, Metz ou Thionville (pour ne citer que les plus grandes) ont-elles aussi décider de se montrer économes en coupant l’éclairage public, cinq heures durant, de la plupart de leurs quartiers résidentiels.