Avec l’augmentation du salaire social minimum, la légalisation du cannabis est l’un des points phares figurant dans l’accord de coalition gouvernemental.

Malgré la contradiction que cela entraînera avec les lois internationales que le Luxembourg a ratifié, le pays compte mettre la mesure en œuvre d’ici deux ans.

Le ministre de la Santé, Etienne Schneider a détaillé le dispositif à venir dans les colonnes du Républicain Lorrain, le week-end dernier.

Devant l’échec des politiques successives depuis une quarantaine d’année, le pays s’est « remis en question », en recherchant le meilleur moyen pour lutter contre le marché. D’autant que les produits qui s’y vendent, « c’est de la merde ! » dixit l’élu.

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Consommation en privé

Et M. Schneider de préciser au quotidien français que le Luxembourg ne deviendra pas « le nouvel Amsterdam ». Et pour cause, seuls les résidents luxembourgeois pourront se procurer un cannabis dont le niveau de THC sera contrôlé.

Tout comme le lieu de résidence des acheteurs, afin « d’éviter le tourisme du cannabis. »

La fumette ne sera par ailleurs permise qu’en privé tandis que les recettes seront affectées à des fonds de prévention.

Le ministre a, en outre, tenu à rassurer, précisant qu’il n’était pas question que les pays frontaliers relancent des contrôles aux frontières. Et de préciser que des discussions avaient été entamées avec l’Allemagne. « La France, pas encore, mais cela va venir. »

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