Plus d’un ménage luxembourgeois sur quatre évoquent des difficultés à joindre les deux bouts (26,3%). C’est un peu moins que les deux années précédentes (respectivement 28,6 % et 27,3 % en 2017 et 2016).

Pour 4,5 % d’entre eux, la situation à vivre est « très difficile » quand elle est « plutôt difficile » pour 14,9 %.

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En cause principalement, le coût du logement. En 2018, celui-ci est considéré comme « une charge importante » pour 33,5 % des ménages et comme « moyennement importante » pour 46,2 % d’entre eux.

Prix du logement « préoccupant » pour quatre ménages sur cinq

En somme, même si la tendance s’améliore, pour quatre ménages sur cinq, la charge financière liée au logement est préoccupante.

Parmi la tranche de population qui déclarent tirer le diable par la queue, 69,2 % juge les loyers comme une « charge importante ».

Le Statec mentionne ainsi une « augmentation significative par rapport aux années précédentes ». En 2017, la proportion de ménages dans cette situation était inférieure de cinq points.

Parmi les ménages au socle « fragile », 48,6 % sont néanmoins en mesure de faire face à des dépenses imprévues. C’est nettement plus qu’en 2015 (35,6 %).

Ils sont en outre 93,1 % à pouvoir s’offrir tous les deux jours un repas à base de viande ou de poisson et 66,7 % à pouvoir partir une semaine en vacances. Pour ce dernier critère, là encore, la proportion est largement supérieure à celle relevée trois ans plus tôt (57,5 %).

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