Evoquée mercredi sur lesfrontaliers.lu, la question d’une compensation fiscale du Luxembourg pour les territoires frontaliers a refait surface, après que les maires de Metz, Trèves et les dirigeants des Landrats de Trèves-Sarreburg et Bitburg ont adressé un courrier à Emmanuel Macron et au gouvernement luxembourgeois.

Tout en reconnaissant que les régions limitrophes profitaient de la richesse créée au Grand-Duché, ils estimaient nécessaire qu’une redistribution financière à destination de leurs territoires soit mise en place. Soit un modèle calqué sur les accords belgo-luxembourgeois de 2002.

« Notre politique est d’investir dans les infrastructures »

Mardi soir, la cellule arlonaise Effet-Frontière, dédiée aux navetteurs, a invité la ministre luxembourgeoise à la Grande Région, Corine Cahen, à venir exposer, à Arlon, les termes de l’accord de coalition grand-ducal.

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Lors de son allocution, Mme Cahen est revenue sur cette missive comme l’a rapporté le Paperjam. « Plutôt que de verser de l’argent qui n’arrivera sans doute pas dans les communes, notre politique est d’investir dans les infrastructures, dans les deux pays, qui seront utiles pour les frontaliers et les Luxembourgeois : parkings d’accueil, réseau ferroviaire, autres infrastructures… », relate le magazine économique.

Autrement dit, une façon diplomatique de clore le débat.

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