La canicule frappe l’Europe toute entière depuis le mois de juillet. L’Europe du Nord sue sous une chaleur inhabituelle et est à la merci d’incendies ravageurs, comme ceux qui ont frappé la Norvège ou la Suède. Il en va de même pour la Grèce et sa capitale, Athènes, meurtrie par les flammes.

Un air difficilement respirable à l’échelle du continent où de nombreux vacanciers se pressent durant la période estivale. Dans la péninsule ibérique, les prévisions font même état de chaleurs extrêmes, avoisinant les 48 voire 50 degrés, possible record de chaleur.

La Grande Région n’échappe pas au phénomène : le Luxembourg, qui oscille entre vigilance jaune et orange, comme la France, qui a connu son troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900 (après 1983 et 2006) ont activé les plans canicules, à l’instar de la Ville de Bruxelles le 20 juillet dernier.

Une grande vigilance est de mise, d’autant que les météorologues tablent sur des températures au-dessus des moyennes de saison au moins jusqu’à la mi-août. La situation devrait même empirer dans la Grande Région.

 

47 degrés à Ouargla

Pour témoigner de cet épisode, qui devrait être amené à se répéter à l’avenir avec le réchauffement climatique, Statista a compilé les températures maximales historiques et actuelles de plusieurs villes du monde. Preuve que le phénomène est bien plus qu’européen.

Et comme il s’agit de moyennes, on imagine à peine le ressenti lors des jours où les chaleurs les ont faites grimpées… 

Infographie: Juillet 2018 : le monde en surchauffe | Statista