Loufoque et impromptu dénouement pour un personnage singulier et interpellant. Lorsqu’il se livre à un entretien pour l’Est Républicain, relaté jeudi par ce dernier, Max n’imagine pourtant pas une sortie si rocambolesque. Lui qui “sensationnalise” son indiscipline, loue son originalité alors “qu’on a affaire à une troupe de moutons bêtes et disciplinés.” Ce troupeau de bovidés obéissant selon Max, ce sont les automobilistes qui fonctionnent “sur le système de la peur et ne réagissent pas.” 

Comme introduit par le quotidien meurthe-et-mosellan, Max est un homme de 53 ans, animateur dans une salle de sport à Dole (Bourgogne-Franche-Comté). Il fait actuellement le buzz en s’invitant dans les rédactions pour évoquer son statut de “tagueur de radars”, qui lui vaut d’être un habitué des gardes à vue.

« J’ai tout fait pour me faire prendre »

Ces actes de vandalisme, Max se vante d’en avoir accompli dix entre octobre et décembre 2017 et sans s’en cacher, bien au contraire. Il déclare avoir “tout fait pour [se] faire prendre“, comme avoir “intentionnellement conservé les bombes de peinture” lors de perquisitions des autorités.

Le tout, dans le but d’un relai à l’échelle nationale de son mécontentement qu’il juge généralisé. “Il y a une hypocrisie monstre à dire que l’on fait baisser la mortalité sur la route avec les radars. C’est juste une façon de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat“, déclare-t-il encore dans les colonnes du canard.

Mais alors qu’il tance la cherté des contraventions pour un excès de vitesse et les “380.000 d’avion pour rentrer quand il est pressé” du Premier ministre français, la gendarmerie débarque à l’improviste et l’embarque à une vitesse flash. Et l’Est Républicain d’avoir une citation toute trouvée en guise de chute royale pour son entrevue. “Monsieur, vous n’avez pas respecté votre injonction d’éloignement, il est 15h15, vous êtes en garde à vue.”

L’arroseur arrosé, tel est pris qui croyait prendre… Libre à chacun d’y aller de son petit proverbe !