Il y avait en 2017, en Europe, 1,7 millions d’étudiants de 3ème année à étudier dans un autre pays que le leur (issus d’autres pays membres et d’ailleurs) selon les chiffres d’Eurostat. Une mobilité croissante au fil dans ans puisque ce total représente une augmentation de 22 % par rapport à 2013.

Et les étudiants européens les plus vagabonds ne sont autres que les Luxembourgeois. Quasiment la moitié d’entre eux (46,7 %) ont plié bagage pour un autre pays.

C’est de très loin la proportion « d’étudiants mobiles » de l’UE alors que les Chypriotes, les deuxièmes plus voyageurs, n’étaient que 23 %.

A titre de comparaison, les études hors pays de résidence n’ont concerné que 10,2 % des apprentis français, 8,5 % des Belges et 8,4 % des Allemands, la moyenne européenne étant par ailleurs de 8,1 %.

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Bien évidemment, la taille du pays entre en compte. Un plus petit état avec donc moins d’étudiants en nombre et une offre d’études restreinte comparé à celle de ses grands voisins.

La France privilégiée pour les masters

Eurostat s’est également intéressé aux programmes Erasmus, qui lui aussi, est plutôt en vogue. En 2017, 114.000 diplômés d’un bachelor et 78.000 diplômés d’un master en avaient bénéficié.

Concernant les programmes de troisième cycle, les pays les plus convoités étaient l’Espagne (21.300 diplômés), l’Allemagne (18.400 diplômés), le Royaume-Uni (12.400), l’Italie (11.500) et les Pays-bas (10.900).

Pour ce qui est des cursus en Master, le pays le plus choisi était la France (20.500 masterants diplômés) suivi de l’Italie (15.038) et de l’Allemagne (14.600).

En Belgique, ils étaient 1.396 à avoir obtenu un Master contre 3.178 à avoir complété un bachelor. Le Luxembourg a lui comptabilisé 214 diplômés d’un bachelor et 6 masterants.