Une nouvelle barre symbolique a été franchie au mois d’avril dernier : les frontaliers sont maintenant plus de 200.000 à venir chaque jour travailler au Luxembourg, selon les données du Statec.

Le Grand-Duché a donc accueilli une centaine de milliers de navetteurs supplémentaires depuis 2002, année où le pays a comptabilisé 100.000 frontaliers.

Parmi ce contingent, un peu plus de la moitié arrivent de France. Le cap des 100.000 frontaliers français a d’ailleurs été atteint en septembre 2018. Il y a, en outre, quasiment autant d’Allemands que de Belges qui constituent le reste de la main d’oeuvre frontalière.

L’an passé, un rapport de l’Agence d’Urbanisme et de Développement Durable de Lorraine Nord (Agape) prévoyait que 70 % de la force de travail frontalière supplémentaire attendue d’ici 2035 serait originaire de l’Hexagone.

Entre 72.000 et 132.000 nouveaux arrivants devraient venir soutenir la croissance luxembourgeoise d’ici quinze ans selon les prévisions de l’Agape.

Lire : 70 % des futurs frontaliers arriveraient de France