Réalisé par l’Economist Intelligence Unit (EIU), la cellule d’analyse affiliée au magazine britannique The Economist, le classement dominé par Vienne s’appuie sur plusieurs facteurs comme l’environnement, l’offre de santé, l’éducation, les infrastructures présentes, la stabilité politique, le taux de criminalité ou encore l’offre culturelle. Au total, 172 villes du monde sont représentées.

Pour intégrer le classement de The Economist, les villes doivent être considérées comme des « business destination », à savoir être vues comme des centres économiques et financiers ou être demandées par les clients.

La part belle à l’Europe

Derrière la capitale autrichienne, ce sont cinq autres cités européennes qui figurent dans les dix premières places du classement de l’EIU. Copenhague (Danemark) et Zurich (Suisse), sont respectivement deuxième et troisième, Genève (Suisse) et Francfort (Allemagne), sixième et septième, ainsi qu’Amsterdam (Pays-Bas), neuvième.

Décidément très représentées, les métropoles et capitales du Vieux Continent occupent de nombreuses places du classement, à l’image de Paris, 19e (qui gagne 23 places par rapport à l’an passé). Bruxelles se classe 24e, Londres 33e (juste devant l’ancienne numéro 1 de 2021, Auckland). Côté espagnol, Barcelone suit à la 35e position et Madrid est 43e.

Luxembourg toujours bien classée

Si elle n’intègre pas encore le top 10, la capitale du Grand-Duché continue sa progression dans le classement des villes les plus agréables du monde avec une belle 17e place cette année. Pour rappel, il y a six ans à peine en 2016, elle figurait à la 25e place.

Par le passé, Luxembourg s’était déjà distinguée à plusieurs reprises, considérée comme l’une des villes les plus sûres du monde mais également l’une de celles où les habitants sont le plus heureux.

Particularités de l’édition 2022

En raison du conflit touchant actuellement l’Ukraine, la ville de Kiev ne figure pas dans le classement de cette année. Moscou, la capitale russe, recule elle de 15 places jusqu’à la 80e position.

Dans son analyse, Upasana Dutt, la responsable du rapport de l’Economist Intelligence Unit, souligne que, d’une manière générale, « les villes d’Europe de l’Est ont reculé dans le classement en raison de l’augmentation des risques géopolitiques » et « de la crise du coût de la vie, incluant la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires ».

En queue de classement, les cinq villes les moins agréables à vivre sont, dans l’ordre, Karachi (Pakistan), Alger (Algérie), Tripoli (Libye), Lagos (Nigeria) et Damas en Syrie.

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