Le Premier ministre Xavier Bettel a annoncé, mercredi 18 mars à 18h, que les règles de l’état de crise sont applicables immédiatement

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L’état de droit, les institutions fonctionnent toujours, mais le gouvernement peut prendre des mesures d’urgences. La durée est de trois mois.

Circulation : responsabilité de chacun

Un appel est fait au sens des responsabilités de chacun. « Il ne faudra donc pas une attestation pour circuler au Luxembourg » a-t-il précisé, mais le confinement est obligatoire et les sorties réglementées. Prendre l’air reste possible, si on respecte les conditions minimales de vigilance, dont une distance de deux mètres.

Frontaliers : attestations obligatoires

Le Premier ministre a expliqué que les frontières restaient ouvertes avec la France et la Belgique, pour le moment. Mais que des formulaires destinés aux frontaliers dont la présence sur leur lieu de travail est indispensable avaient été mis en ligne.

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Education : écoles fermées jusqu’au 20 avril

Le ministre de l’Education nationale a annoncé que les écoles seront fermées jusqu’au 20 avril. La situation sera observée pour voir si elles peuvent rouvrir après.

Circulation : 145 euros d’amende

L’amende est fixée à 145 euros pour les personnes privées qui ne suivent pas les règles de confinement. Les commerces, qui ne ferment pas, auront une amende de 4000 euros d’amende.

Santé : réquisition des frontaliers français

La présence des travailleurs frontaliers est vitale au Luxembourg.

Mais en France, il est possible que le personnel soignant soit réquisitionné notamment dans la région Grand Est.

Le personnel qui travaille au Luxembourg mais résidant en France devrait s’y soumettre  : « Je pense que la France sait ce que cela signifierait pour le Luxembourg : un effondrement de notre système. Je ne pense pas, qu’à notre époque, dans cette situation, on puisse se dire que l’on va laisser mourir son voisin, ce n’est pas possible », a mentionné Xavier Bettel.

Alimentation : pas de pénurie

Les magasins d’alimentation seraient approvisionnés. Le Premier ministre a précisé  : « qu’il est donc inutile de stocker chez soi des quantités importantes, faisant courir le risque de priver de l’essentiel ceux qui ne peuvent faire leurs achats en fin de journée »

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