Impossible de l’ignorer : chaque passage en caisse apporte son lot de (mauvaises) surprises. Quelques cents par ici, un euro pas là : le montant des courses ordinaires ne cesse de grimper. Si le Statec annonce une inflation de 0,9% entre septembre et octobre dernier, la hausse générale du coût de la vie approche les… +6,8 % sur un an.

La flambée des prix a le plus fortement impacté le prix du gaz. Il est ici question de +37 % en douze mois au Luxembourg, note l’organisme en charge des statistiques nationales. Mais pour nos assiettes aussi, l’addition commence à être difficile à avaler.

Pire : pas un aliment qui ne soit dans le “panier moyen de la ménagère” qui n’échappe à la crise, selon le Statec. Les alcools ? +3,8 %. Les fruits ? +2,6 % (la faute à la sécheresse et au coût d’acheminement). Le poisson ? + 9 % (là encore le prix du carburant des bateaux pèse). Le sucre, la confiture, le miel, le chocolat ou les confiseries ? La gourmandise coûte 7 % de plus qu’il y a tout juste un an.

Trois produits essentiels

Et ce ne sont là que les plus “petites” augmentations relevées…. Car pour nombre d’achats alimentaires, la barre des +10 % est facilement dépassée. À l’image des prix de la viande qui ont pris 11,8 % en douze mois.

À regarder les étiquettes, le Statec note néanmoins que l’inflation s’avère particulièrement piquante pour trois produits essentiels :

  • ☕️Café, thé et cacao : +12,09 %
  • 🥦Légumes : 13 %
  • 🐄 Produits laitiers et œufs 🍳 : +13,3 %

À ce rythme-là, rien d’étonnant donc à ce que la tripartite ait dégagé un programme d’aides de près d’un milliard d’euros pour les familles et les entreprises ; que la possibilité d’un troisième index plane pour 2023 ou que l’augmentation du salaire minimum soit d’ores et déjà actée au Luxembourg, pour le 1er janvier à venir.

Ce d’autant qu’en dehors de l’alimentaire, les prix s’envolent aussi. La preuve dans ce tableau :

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