Les enfants attendent les cadeaux du père Noël. Les salariés, retraités et fonctionnaires du Grand-Duché, eux, espèrent l’index… Et dans ce cas, pas de mystère, tout n’est qu’une question de calcul confié au Statec.

Et à ce stade, l’institut est formel : «Le seuil pour le déclenchement d’une tranche indiciaire n’a pas été atteint en décembre », dixit Marc Ferring, chef de l’unité “Statistiques et prix”. Autrement dit : « Pas d’indexation des salaires à compter du 1er janvier 2023 ».

Ainsi, la hausse des prix n’a pas été suffisamment élevée pour que le gouvernement autorise les 2,5% de plus accordés aux revenus mensuels de l’ensemble des actifs et pensionnées. Une inflation sans doute contenue notamment grâce aux diminutions des tarifs des carburants enregistrés durant le dernier mois de l’année.

Pour rappel, le salaire minimum a augmenté au 1er janvier 2023.

Certitude pour avril 2023

Voilà en tous cas de quoi doucher les espoirs de certains qui, depuis novembre dernier, sont dans l’attente de ce 1er index 2023.

Mais pour l’heure, l’index est « juste à la limite » pour s’appliquer, confirment les experts. Raté de peu donc, ce qui laisse à prévoir tout de même un déclenchement de l’index pour février. La suite restant plus aléatoire…

Deux mois plus tard, au 1er avril, cette fois aucun doute à avoir : l’index tombera. C’est un engagement d’Etat pris, l’été dernier lors de la tripartite. Gouvernement et partenaires sociaux avaient accepté de décaler de huit mois la hausse des salaires prévue à compter de juillet 2022.

Lundi 9 janvier, le Statec publiera les données officielles sur lesquelles il a basé son jugement.

Parmi les informations fournies, on devrait apprendre qu’au final l’inflation approche les +5,9% sur les douze derniers mois. Un taux qui n’avait plus été vécu au Luxembourg depuis quatre décennies.

 

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