Un mois que les fêtes de fin d’année sont terminées. Un mois aussi qu’un poucentage de salariés au Grand-Duché s’est vu octroyer une prime de fin d’année, pratique assez courante dans les grandes sociétés. Pour tenter d’avoir un aperçu de la réalité professionnelle et de la fréquence des primes de Noël, lesfrontaliers.lu avait lancé un sondage auquel 1345 personnes ont participé.

38% indiquent de ne pas toucher de prime

Il en ressort ainsi qu’un peu plus de la moitié des sondés bénéficient de cet avantage (53%) tandis que 5% d’entre eux indiquent le percevoir aléatoirement. Les autres n’étaient pas encore fixés (4%) ou n’en percevaient simplement pas (38%).

Il apparaît également que ces émoluments supplémentaires interviennent plus régulièrement dans les sociétés du secteur tertiaire, à savoir la banque-finance (20%) ou l’informatique (19%). Les professions plus manuelles (2% pour les entreprises de maintenance, 5% pour les employés du BTP…) ne sont, semble-t-il, pas aussi généreuses.

La fourchette 1000/3000 euros la plus fréquente

Dans le cas où le participant déclare être bénéficiaire, la somme représente majoritairement un treizième mois (27%) devant un montant forfaitaire (16%) ou un pourcentage de la rémunération annuelle (9%).

Concrètement, cela représente le plus souvent un apport compris entre 1.000 et 3.000 euros (25%). A noter toutefois que 2% des votants touchent un joli “cadeau” de Noël compris entre 15.000 et 20.000 euros ou supérieur à 20.000 euros.

L’épargne en priorité

La plupart en profite pour épargner (26%) ou pour compléter les dépenses liées à la période de fête (10%). D’autres en font un usage plus récréatif en se faisant un cadeau (4%) ou en se payant un séjour de vacances (5%).

Pour voir les résultats complets du sondage. A noter que pour que ceux-ci soient visibles, il faut répondre au questionnaire.