Selon le rapport de Malakoff Médéric Humanis, 36 % des salariés arrêtés durant cette période l’ont également été l’année précédente. 28 % des arrêts maladie ne sont pas respectés, ou en partie seulement.

En nombre d’arrêts, les arrêts courts (1 à 3 jours) sont plus nombreux que les arrêts longs (plus de 30 jours) : ils représentent 30 % de l’ensemble des arrêts maladie contre 9 % pour les arrêts longs.

Les arrêts moyens (4 à 30 jours) représentent 61 % de l’ensemble. Les arrêts courts sont également ceux dont l’impact en termes de désorganisation au sein de l’entreprise est le plus fort.

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13 % des arrêts sont dus à un contexte professionnel

Les arrêts moyens sont dus aux maladies ordinaires (29 %), aux troubles musculosquelettiques (28 %), ou à des troubles psychologiques ou un épuisement professionnel (20 %). D’une manière générale, d’après les salariés, 67 % des arrêts maladie sont liés à un contexte exclusivement non professionnel, 13 % à un contexte exclusivement professionnel, et 19 % sont liés aux deux.

Tous sont en majorité prescrits par le médecin traitant (71 %).

28 % des arrêts maladie prescrits en 2019 n’ont pas été respectés

Selon le journal “Les Echos“, une autre tendance forte est le renoncement aux arrêts maladie et le phénomène de plus en plus courant du « présentéisme maladie ». Pas moins de 28 % des arrêts maladie prescrits en 2019 n’ont pas été respectés (un taux en hausse de 5 points par rapport à 2018, et de 9 points par rapport à 2016).

Malade mais au travail tout de même… ?

Mécaniquement, le nombre de salariés diminués se rendant au travail est, lui aussi, de plus en plus prégnant. Près de 65 % des salariés déclarent avoir déjà travaillé alors qu’ils étaient malades, une tendance plus marquée chez les salariés ayant des responsabilités d’encadrement (72 %), ou lorsque le salaire n’est pas maintenu pendant les trois premiers jours d’arrêt (69 %).

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