La crise sanitaire de Covid-19 a obligé les citoyens à se confiner durant plusieurs semaines. En France, par exemple, le gouvernement a mis en place des attestations de sortie.

Rester chez soi au maximum, éviter les contacts mais continuer à travailler, le gouvernement Belge en appelle, quant-à-lui, à la responsabilité de chacun. En attendant, de nombreuses personnes ont un peu de mal à respecter ses règles de confinement. Les forces de l’ordre qui procèdent aux contrôles ont de belles histoires à raconter.

Boa à promener, GPS égaré, conjoint aviné… À l’heure du confinement, certains ne manquent pas d’imagination pour justifier leurs allers et venues.

En France

Pour sortir en voiture

  • « Je dois promener mon mari, qui est diabétique » 
  • « Je vais faire le plein dans la station essence la moins chère » 
  • « Je dois apporter des vêtements à mon mari, mais c’est ma fille qui doit m’amener » 
  • « J’ai peur que la batterie se décharge »

Un confinement, vraiment ?

  • « Je ne savais pas, je regarde uniquement les chaînes musicales »
  • « Je croyais que les gens avaient fait la fête hier et que maintenant ils dormaient »
  • « Le coviquoi ?, le coroquoi   ?»
  • « Je vais boire l’apéritif chez mon frère »

Les amoureux de la nature

  • « Nous voulions cueillir des jonquilles 

Son fils…comme un chien ! 

Dans les rues de Bordeaux, en Gironde, les policiers sont tombés sur une femme qui a tenté de classer son jeune fils dans la catégorie des animaux de compagnie : « Je n’ai pas de chien, mais je promène mon fils, c’est pareil, non ? » a demandé la mère de famille, pensant ainsi que la promenade de son enfant pourrait rentrer dans les motifs de sortie, à l’instar de celle des chiens.

Un boa autour du cou 

L’heureux propriétaire d’un boa s’est fait pincer dans les rues de Marseille en France, son compagnon à “écailles” (nom du Boa) autour du cou.  « Il nous a dit, paisiblement, que l’animal avait besoin de sortir un peu de son vivarium et de prendre l’air » a expliqué le policier.

En Belgique

De l’argent… et des prostituées proposés à des policiers pour échapper à un contrôle

Certains prétextent qu’ils n’ont bu qu’un verre, d’autres que l’éthylotest est défectueux, d’autres encore qu’ils avaient vraiment une bonne excuse. Les tentatives ne manquent pas pour échapper aux amendes après un contrôle d’alcool.

Celle-ci est encore plus audacieuse : face aux policiers qui venaient de constater son état d’ivresse, la personne n’a rien trouvé de mieux que leur offrir de l’argent et des prostituées en échange de leur silence !

Faux soignants, grand mère inconnue…

Après les « rigolos », il y a ceux qui usent et abusent d’un titre… qu’ils n’ont pas. Beaucoup de procès-verbaux ont été dressés à l’encontre de personnes ayant collé un caducée falsifié pour se faire passer pour un membre du personnel soignant.

Ensuite, il y a ceux qui évoquent des excuses pour justifier de leur déplacement, mais oublient des choses : un homme a récemment prétendu aller aider sa grand-mère fragile, mais avait oublié son nom. Un autre disait aller chez le coiffeur, oubliant ainsi qu’ils étaient tous fermés.

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