Vous qui ne refusez jamais un coup à boire le reste du temps, vous êtes déjà « saoûlé » rien qu’à vous imaginer un verre à la main. La fin d’année, avec son lot d’excès, a eu raison vos envies festives.

Pourquoi ne pas saisir l’opportunité de démarrer 2019 sur des bases saines ? C’est tout l’objectif poursuivi par le « Dry January », littéralement « Janvier sec », concrètement, « Janvier sans alcool ».

L’initiative est en tout cas de plus en plus suivie outre-Manche (4 millions en 2018) et dans le monde depuis son instauration en 2013 par l’association Alcohol Change UK.

Economies, perte de poids, mental reboosté…

Les bénéfices de ce « sevrage » temporaire ont été prouvé par une étude britannique. Premier argument : le portefeuille. 88 % des participants interrogés ayant participé à cette opération déclarent avoir fait des économies.

Second argument, sans doute le plus important : la santé. 71 % dorment mieux et 67 % constatent un regain d’énergie. Qui plus est, 58 % connaissent une perte de poids. Si cela peut en plus vous épargner les pénibles et nonchalantes séances de fitness, c’est tout bénef’ !

Les conséquences positives sont également visibles à l’œil nu : la peau épargnée des effets déshydratants de l’alcool en ressort également plus douce et donc plus belle.

Moins de fatigue, moins d’anxiété, plus de dynamisme… Bref, le mental est lui aussi reboosté. Et le mieux dans cette histoire, c’est que les résultats sont rapides.

Maîtriser sa consommation

En outre, ceux qui se tiennent scrupuleusement à ce « Janvier sobre » sont plus enclins à modifier leurs habitudes par la suite : ils se mettent à comprendre la signification de l’adage « sans alcool, la fête est plus folle », maîtrisent bien mieux leur consommation d’alcool groupée et réduisent dans l’ensemble les moments d’ivresse.

Ce « Dry January » n’a en rien vocation à désocialiser ou à faire stopper complètement les moments arrosés. Il permet néanmoins de prendre conscience de sa consommation personnelle et d’apprendre à écouter son corps. Et ce n’est pas parce que le mois de janvier a déjà débuté qu’il est trop tard pour s’y mettre !

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