Ce jeudi mars à 12h30 ou 16 h; le lendemain (12h30, 16h30), les représentations des musiciens de la Philharmonie de Luxembourg se multiplient sous la baguette 2.0 du compositeur Gast Waltzing. En tout cas dans le monde virtuel du metavers. Car c’est bien là que depuis mardi l’orchestre se produit en mode 100% numérisé.

Dans le Megaverse, chacun vient librement. En tout cas via son avatar électronique. Pour ce spectacle, les musiciens sont donc bien présents (sur votre écran) et chaque spectateur est invité à s’asseoir ou faire le tour de la formation en se baladant dans la salle recréée à coups de pixels.

Pour la Philharmonie, participer à cette première est un nouveau pas fait en direction d’un nouveau public. Pas forcément celui des habitués de la grande salle du Kirchberg, mais des auditeurs qui pourraient venir à la musique (à toutes les musiques) sagement assis derrière leur écran.

Deuxième au monde

Pour cette première expérience, honneur au classique. Avec extraits de morceaux signés de compositeurs luxembourgeois, une réinterprétation de la Symphonie n°5 de Beethoven, les voix de Sascha Ley et Salima Cherifi, le violoncelle d’André Mergenthaler ou la contrebasse de Max Serra. Mais qui sait, demain, le Phila’ pourrait s’aventurer vers d’autres sonorités

Reste que l’histoire retiendra que l’orchestre classique du Grand-Duché est le 2ème au monde à se prêter à l’expérience du concert dans le metavers.

D’ici peu, le Megaverse made in Luxembourg pourrait continuer à se développer avec nouveaux univers. Une académie pourrait ouvrir, des districts dédiés à l’emploi ou à la restauration aussi. Mais déjà Post, CFL, Guichet.lu, la BIL ou Orange s’y sont établis. La Bourse de Luxembourg, la Fedil ou Luxinnovation y ont leur spot également.

Comment ouvrir son pavillon ? Il suffit de contacter les concepteurs de ce Luxembourg virtuel, The Dots et le studio de création Virtual Rangers. Spécialisée dans la réalité virtuelle, la start-up se chargera de faire entrer votre enseigne, votre service dans ce monde parallèle (moyennant 1.500 euros).

 

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