Soleil, plage, détente … Ces quelques jours de repos vous ont permis de faire le point, d’y voir plus clair à votre retour au travail. Et bien, selon la dernière étude publiée par Regus, deux salariés sur cinq au Luxembourg et en Belgique veulent quitter leur emploi à leur retour de vacances.

Ainsi, selon l’étude réalisée auprès des professionnels en Belgique et au Luxembourg, plusieurs éléments incitent les travailleurs à chercher un autre emploi en rentrant de leurs congés.

Mais pourquoi vouloir partir ?

En tête des raisons qui poussent les employés à quitter leur société, on retrouve l’absence de vision précise des objectifs de l’entreprise (pour 41% des personnes interrogées). 37% des répondants, ne veulent pas rester dans une entreprise où ils ne voient aucune possibilité d’évolution hiérarchique. D’autre part, le manque de communication avec les dirigeants et la longueur des trajets font fuir 35% des personnes interrogées.

Mais les collègues ont leur part de responsabilité aussi ! Ainsi, ceux qui se montrent irrespectueux font démissionner 28% d’entre vous. La surcharge de travail est également un facteur de stress pour décider de tout plaquer (27%) !
Une personne sur cinq quitterait également son travail si elle ne croyait plus en la compétence de ses collègues (20%). Les autres raisons qui agacent et poussent à quitter un emploi sont, pour 19% lorsqu’un supérieur s’approprie votre travail ou encore une mésentente avec leurs collègues (14%).

Mais que faire pour vous retenir ?

Selon l’enquête, mis à part une augmentation du salaire qui éviterait une “fuite des cerveaux”, les salariés belges et luxembourgeois aimeraient que leurs retraites augmentent, et presque un tiers d’entre eux (30%) souhaiterait que leur temps de trajet domicile-travail soit réduit au maximum.

Selon Eduard Schaepman, Directeur Général de Regus Benelux “les entreprises qui ne proposent pas de conditions de travail avantageuses pourraient donc assister à une fuite des cerveaux, particulièrement de leurs meilleurs éléments. Au cours de la dernière récession, le stress causé par la surcharge de travail a augmenté, les salariés devant travailler plus pour atteindre leurs objectifs professionnels, mais aussi pour assurer le remboursement de leurs prêts immobiliers. Les bonus et tous les avantages liés aux postes ont en effet souvent été réduits, voire supprimés de manière à laisser passer l’orage. Maintenant que l’économie semble redémarrer, de nombreux salariés se trouvent face à des entreprises qui leur promettent de meilleures conditions de travail et pas nécessairement de plus gros salaires.”.