Habituellement, quand Claude Turmes évoque le sujet des véhicules électriques, c’est pour évoquer la progression du nombre de bornes de recharge (3.000 points accessibles à ce jour) ou le succès des primes publiques pour favoriser l’achat d’une voiture zéro émission (30.000 immatriculations au Luxembourg). Mais, cette fois, ce n’est pas le costume de ministre de l’Energie que l’écologiste a enfilé mais celui de… pompier pour répondre à une question parlementaire.

En effet, il apparait que certaines copropriétés s’inquièteraient du risque d’embrasement des e-véhicules au point de voter des interdictions de stationnement dans les parkings souterrains de ces résidences. Et Claude Turmes de vouloir immédiatement éteindre les craintes :

D’ailleurs, précise le ministre, contrairement aux véhicules GPL ou hydrogène dont la loi précise qu’ils sont interdits de stationner dans les parkings des copropriétés privées et même parkings publics, aucun texte ne limite la possibilité de garer une voiture à moteur électrique sur un emplacement privé. Toujours bon à rappeler.

Et s’il fallait encore un argument pour rassurer les uns et les autres, Claude Turmes s’est rapproché des services d’incendie luxembourgeois. Selon le CGDIS, « il n’y a pas d’indications que les voitures électriques brulent plus souvent que des voitures thermiques ». C’est dit !

Un élément protégé

Les véhicules électriques homologués et en circulation ne sont toutefois pas sans risque, au même titre que leurs homologues thermiques. Mais, souligne le ministre, « les standards de sécurité de l’industrie automobile assurent aussi que la recharge de voitures électriques amène très peu de risques aussi longtemps que la prise ou borne utilisée pour la recharge répond aux règles de l’art ».

Rassurant également le fait que même en cas d’incendie du véhicule électrique (dans un  accident par exemple), la batterie ne s’embrase pas systématiquement. Il s’agit là en effet d’un élément mécanique particulièrement protégée de ce risque par les constructeurs. Toutefois, les pompiers ont pu constater qu’en cas de sinistre par le feu, une surveillance de la batterie devait être effectuée même après extinction complète des flammes. Par ailleurs, les professionnels du feu sont aussi formés au risque “d’emballement thermique” que peut provoquer l’embrasement d’une batterie.

Sans tenir de statistique spécifique sur ce type de sinistre parmi ses interventions régulières, le CGDIS suit toutefois de près ce progrès technologique. Et Claude turmes de noter que, certes, « il s’agit là d’un nouveau type de risque, mais pas d’un risque fondamentalement plus élevé. De manière donc de manière à ce qu’il ne justifie pas une interdiction d’entrée d’un véhicule électrique dans un parking ! »

 

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