Infractions routière : terminé les échanges transfrontaliers !
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Infractions routière : terminé les échanges transfrontaliers !

La Cour de justice a annulé une loi autorisant les échanges d'informations entre les services de police des différents pays d'Europe. Les PV continueront-ils à vous suivre chez vous ?

Publié par CaptainListe le 06/05/2014 Mis à jour le 09/05/2014

Depuis le 7 novembre 2013, les conducteurs européens qui commettaient une infraction dans un pays de l’Union européenne différent de leur pays de résidence, recevaient leur PV directement dans leur boîte aux lettres.

Cet échange d’information entre les services de police des différents pays de l’UE (à l’exception de l’Irlande, du Royaume-uni et du Danemark) a été rendu possible suite à l’adoption d’une directive européenne.

Cette directive concernait huit infractions : en cas d’excès de vitesse, non-port de la ceinture de sécurité, franchissement d’un feu rouge, conduite en état d’ébriété, conduite sous l’influence de drogues, non-port du casque, circulation sur une voie interdite ou usage illicite d’un téléphone portable pendant la conduite. La directive permettait ainsi aux États membres d’accéder, dans d’autres États membres, aux données nationales relatives à l’immatriculation des véhicules de manière à déterminer la personne responsable de l’infraction.

La directive sur l’échange d’informations concernant les infractions annulée !

Or, ce mardi, la Cour de justice de l’Union européenne a annulé la directive permettant les échanges d’informations, estimant qu’elle avait été adoptée sur une base juridique “erronée”. Voir l’arrêt de la Cour de Justice

Pour la Cour, la directive aurait du être adoptée sur le fondement de l’amélioration de la sécurité dans les transports et non pas sur la coopération policière. De plus, la Cour précise qu’elle ne se rattache pas directement aux objectifs de la coopération policière, dans la mesure où ceux-ci visent le développement d’une politique commune en matière d’asile, d’immigration et de contrôle des frontières extérieures, ou encore la prévention de la criminalité, du racisme et de la xénophobie.

Au final, le texte est donc annulé, mais les effets de la loi seront cependant maintenus pendant un maximum d’un an, le temps que les Etats revoient leur copie.

Frontaliers, des accords spécifiques existent toujours

Si la directive permettant l’échange d’informations entre les pays de l’UE a été annulée, sachez tout de même qu’il existe des accords spécifiques entre les pays frontaliers, notamment entre le Luxembourg, la Belgique et la France, mais aussi avec la Suisse. Et ceux-là ne sont pas remis en cause.

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OSR
316 messages
Il y'a 9 ans

Luxembourg, Belgique, France et Suisse, pas d'exception pour nous ????

 

C'est injuste !!!!! Vive l'Europe...

freddd2
27 messages
Il y'a 9 ans

Et merde .... heureusement que les murs californiens ne savent pas lire les plaques ;-)

xanazorfa
1515 messages
Il y'a 9 ans

ah tant mieux, bande de nuls ces Politicards et Fonctionnaires, donc on va pouvoir rouler !!

goudurix
25 messages
Il y'a 9 ans

Les accords bilatéraux (c'est ainsi qu'ils s'appelent et le rédacteur de l'article aurait dû employer ce vocable précis et non des termes prêtant à discussion) pour ce domaine existaient avant l'entrée en vigueur de la loi remise en cause. D'ailleurs, ces accords vont très loin, comme permettre aux forces de l'ordre d'un des pays d'investigeur dans l'autre, sous certaines conditions certes.