Ces derniers mois, le coût de la vie a explosé dans nos quotidiens. La reprise économique trop forte post-pandémie est évidemment responsable de la situation mais d’autres crises, comme la guerre en Ukraine, viennent elles aussi alimenter les calculs sur les marchés et, avec elles, les prix.

En Belgique, l’inflation est fortement marquée puisqu’elle atteint les 9,5 % au global. Du reste, il n’y a pas que les prix de l’alimentation, de l’immobilier ou encore des matériaux de construction ou de l’énergie qui explosent : l’automobile aussi est touchée. En l’occurrence, la Wallonie vient de finaliser sa réforme des taxes de circulation et de mise en circulation. Voici ce qui va changer concrètement pour les automobilistes.

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Quels sont les réels changements ?

Pour faire simple, en Wallonie, dès 2023, les propriétaires des grosses voitures paieront plus quand les propriétaires des plus petites voitures paieront moins. Cet accord concerne toutes les nouvelles immatriculations. Si initialement les taxes étaient basées uniquement sur les chevaux fiscaux, elles se baseront désormais sur deux critères : le nombre de chevaux fiscaux et le poids du véhicule.

Ainsi, les plus gros gabarits de véhicules devront dès lors payer plus à l’État Wallon. Pour la taxe de mise en circulation, un plafond sera toutefois fixé à 9 000 euros. À noter qu’une exonération de 100 euros sera appliquée pour les familles nombreuses.

Ces changements interviendront seulement à partir de septembre 2023. D’ici là, rien ne change. La réforme sera progressivement appliquée, par paliers, de 2023 à 2026.

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Quelques exemples chiffrés

Le cabinet du ministre de la Mobilité Philippe Henry a fourni des données indicatives sur les deux voitures les plus vendues en Belgique ces dernières années : la Volvo XC40 (un SUV de taille moyenne) et la Citroën C3 (une citadine moyenne). Voici les données communiquées :

  • Volvo XC40

Pour un modèle essence (197 CV), la taxe de mise en circulation (TMC) passera de 2 578 euros à 3 190 euros. La taxe de circulation (TC) évoluera de 446 euros à 1 418 euros.

Pour un modèle diesel (150 CV), la taxe de mise en circulation passera de 867 euros à 1 009 euros et la taxe de circulation de 248 euros à 490 euros.

  • Citroën C3

Pour un modèle essence, la taxe de mise en circulation passera de 123 euros à 89 euros et la taxe de circulation de 201 euros à 99 euros.

Pour un modèle diesel, la taxe de mise en circulation de 61,5 euros à 50 euros et la taxe de circulation de 106 euros à 79 euros.

Quel sort pour les véhicules hybrides et électriques ?

Concernant ces types de véhicules, une précision a été apportée par le ministre : “Il y a aussi un avantage spécifique en ce qui concerne les véhicules hybrides et électriques, parce qu’ils sont à encourager par rapport aux véhicules thermiques et ce, même s’ils ont une masse plus importante. C’est pourquoi tous ces éléments ont été intégrés dans le modèle pour arriver à un système le plus correct possible, par rapport aux objectifs poursuivis“.

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