Le Luxembourg n’est plus épargné. Confirmant la tendance mise en évidence mercredi 15 juin par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui alertait sur l’expansion en Europe de la maladie, un premier cas avéré de variole du singe a bien été confirmé au grand-duché. À ce jour, presque tous les pays de l’Union européenne ont déjà signalé des cas sur leur sol, concentrant près de 85 % du total mondial (environ 1 500 cas).

 

Hospitalisé dans le service national des maladies infectieuses au sein du CHL, la personne contaminée présente donc un « état de santé excellent », d’après le ministère de la Santé. Mobilisée, l’Inspection sanitaire mène désormais l’enquête pour retracer au plus vite l’entourage de l’individu.

 

Des symptômes qui doivent alerter

 

Pour endiguer rapidement et le plus efficacement possible le virus, faut-il encore être vigilant quant aux symptômes qu’il peut entraîner. Aussi, le ministère de la Santé invite chaque personne souffrant de fièvre, d’éruptions cutanées, de douleurs musculaires, de maux de tête, de dos, de frissons et/ou de fatigue, mais également celles et ceux ayant remarqué une inflammation des ganglions lymphatiques, à prendre contact avec le service national des maladies infectieuses. Une précaution particulière doit également être prise eu égard aux activités sexuelles, la variole du singe se transmettant notamment par un contact prolongé.

 

Identifiée chez l’être humain au début des années 1970, la maladie (de son nom scientifique orthopoxvirose simienne et baptisée « monkeypox » en anglais) circule d’ordinaire en Afrique de l’Ouest et centrale. Si elle est considérée comme bénigne la plupart du temps, la multiplication des cas en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, au Moyen-Orient et en Australie, soit en dehors des zones endémiques habituelles, interpelle toutefois les autorités sanitaires.

 

Lire Variole du singe : l’OMS craint que le virus s’installe dans les pays non endémiques

 

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