Signé en janvier dernier, l’accord sur les premières patrouilles mixtes entre Police luxembourgeoise et Police nationale française est devenu réalité, fin mai. Ainsi, trois agents de la brigade de contrôles des transports internationaux ont rejoint quatre collègues du Grand-Duché pour une première mission de contrôle ferroviaire. Un passage et des contrôles effectués dans les trains mais aussi dans les gares.

Et pour un début, l’initiative a visiblement porté ses fruits puisque l’opération s’est soldée par l’interpellation de cinq individus. Des voyageurs qui ont été remis soit aux autorités luxembourgeoises soit à la police aux frontières à Thionville.

En début d’année, les deux ministres signataires de l’Accord (Gérald Darmanin et Léon Gloden) s’étaient félicité de cette avancée de la prévention et la répression de la délinquance transfrontalière. Sachant que les agents ont désormais la faculté d’effectuer des patrouilles conjointes sur rail mais également sur le réseau routier et autoroutier entre les deux pays. L’idée étant notamment de lutter contre l’immigration clandestine.

Déjà en juillet 2022, Grand-Duché et Hexagone avait levé la limitation de 10 kilomètres dans le périmètre d’intervention des forces de l’ordre de chaque côté de la frontière.

Pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, ce type de patrouille bi-nationale devrait se multiplier.


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