Qui dit festival dit bon son, grosse ambiance, artistes de renom ou en devenir. Mais aux oreilles de la SACEM luxembourgeoise, cela signifie aussi… source de revenus. Autant d’euros qui reviendront aux quelque 1.800 auteurs, compositeurs et éditeurs de musiques représentés par la SACEM au Grand-Duché.

« Nous collectons les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique quand leur œuvre est diffusée dans l’espace public. Donc y compris sur scène ou en salle », explique ainsi Marc Nickts, gérant de l’organisme depuis 2010.

« Dans un festival, la rémunération des droits des artistes représente 6,41% sur les recettes totales réalisées par les organisateurs. Cela en dehors du cachet versé. » Les sommes reversées ensuite aux musiciens ou créateurs de refrains sont ainsi proportionnelles et dépendent du chiffre d’affaires généré par la manifestation musicale.

« J’ajoute que la loi oblige l’organisateur à déclarer son festival en amont. De cette façon, la manifestation bénéficiera d’une réduction de 12% sur la facture, ce qui n’est pas anodin. » Sachant que l’an passé, la SACEM Luxembourg a suivi la diffusion de chansons et partitions diverses à l’occasion de 1.911 concerts et dans 1.298 manifestations à travers le pays.

Tendez l’oreille cet été

Voici quelques-uns des festivals de musique prévus dans les prochaines semaines⤵️

« Juste pour l’an dernier, cela représente 7.000 clients qui ont obtenu une autorisation de diffusion de la part de la SACEM. » Et, dans le même temps, les programmateurs d’événements se sont, eux, acquitté d’un peu plus d’1 million d’euros auprès de la société de gestion des droits d’auteurs.

« Cette performance exceptionnelle est principalement due à la collecte historique dans le secteur de la musique de variétés, où les grands répertoires sont à l’honneur », note le gérant de la SACEM. Un Marc Nickts qui reconnaît aussi que la montée des prix des billets a impacté (à la hausse là encore) les recettes de l’organisme qui vient de fêter ses 20 ans.

 

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