Le droit à la pause existe bien dans le Code du travail luxembourgeois. Et la législation prévoit même que cette durée soit de nature à « protéger la santé et la sécurité du salarié », donc qu’elle peut être différente en temps d’une fonction à l’autre au sein d’une même entreprise. Certains travaux plus physiques méritant un temps d’arrêt plus longs que certaines missions purement administratives.

Si les textes précisent qu’une occupation professionnelle de 6 heures dans une même journée doit, au moins, faire l’objet d’une pause, le timing de cet arrêt n’est pas déterminé. Pas plus que si cette pause doit être rémunérée ou non.

Mais l’employeur ne peut accorder plus d’un pause non payée, chaque stop ensuite devra être rétribué au même titre que le temps de travail. L’idée étant de ne pas prolonger le temps de travail à l’excès.

Au Grand-Duché, il est également convenu que chaque employé doit bénéficier d’au moins 11 heures de repos consécutives entre deux prises de poste. Et cela par période de 24 heures.

7 jours en continu maximum

En plus de ce break quotidien, pour chaque période de 7 jours, l’entreprise doit permettre à ses personnels de disposer d’un repos hebdomadaire primo ininterrompu, secundo de 44 heures. «Dans la mesure du possible, la journée du dimanche sera incluse ».

Si l’octroi d’un tel repos hebdomadaire s’avère impossible, alors le salarié a droit à un congé supplémentaire. Mais cela ne pourra se reproduire au maximum que six fois dans une année, là encore pour éviter des temps et des rythmes de travail trop usants.

Pour rappel, les heures supplémentaires se traduisent systématiquement par l’octroi d’un temps de repos rémunéré. Le calcul est simple : 1 h supp’ = 1h30 de repos payé. Un temps libre qui, selon les entreprises, peut aussi être cumulé via le Compte épargne-temps dont les modalités sont généralement fixées dans la convention collective.

 

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