Les résidents et les frontaliers ne doivent pas remplir les mêmes critères pour obtenir les aides financières pour leurs enfants qui poursuivent des études supérieures.

Si vous ne travaillez plus au Luxembourg, qu’en est-il des aides financières pour la poursuite des études ?

En cas de perte d’emploi, les conditions d’octroi ne sont pas les mêmes pour les résidents que pour les non résidents.

En tant que résident au Luxembourg, les aides sont accordées, quelque que soit la situation, salarié, chômeur, non salarié ou pensionné, à condition de remplir tous les critères d’éligibilité.

En revanche, les non résidents, en plus des conditions requises, peuvent obtenir les bourses d’études seulement si le parent touche un revenu provenant du Luxembourg, comme un salaire ou une pension. En clair, ceux qui n’ont ni emploi ni retraite du Luxembourg, n’auront droit à aucune aide financière pour l’enfant qui poursuit ses études supérieures. Et peu importe si le parent a bien été affilié 5 ans au cours des 10 dernières années, ou même 10 ans et plus, cela ne lui permettra pas d’avoir le droit aux bourses.

Les frontaliers à nouveau discriminés ?

Récemment, nous vous avons parlé de cette pétition concernant la bourse de mobilité. En effet, celle-ci est accordée dès le moment où l’étudiant quitte son pays. Hors, il est plus fréquent de voir un résident luxembourgeois partir étudier à l’étranger, qu’un français ou un belge quitter son pays. L’offre scolaire est, de part la taille de ces pays, bien plus vaste. Cependant, les distances d’un bout à l’autre du pays sont souvent au moins aussi longues mais du fait que l’étudiant reste dans son pays de résidence, il ne peut pas bénéficier des 1.491 € par semestre prévus pour la bourse de mobilité.

Dans un autre registre, mais toujours concernant les enfants de frontaliers, l‘injustice a été plusieurs fois dénoncée pour la discrimination concernant l’octroi des allocations familiales pour les familles recomposées.