Il y en a 102 en service actuellement et, selon la démographie actuelle, le Grand-Duché aimerait bien compter 121 pharmacies en fait. L’objectif a été fixé pour répondre aux besoins d’une population qui ne cesse d’augmenter (660.000 habitants + 228.00frontaliers) alors que les “croix vertes”, elles, n’ont pas suivi la même courbe de croissance ces dernières décennies.

Mais pour les ouvertures futures, Martine Deprez est loin d’être pessimiste. La ministre de la Santé luxembourgeoise a déjà 7 demandes d’installation portées par des communes et 2 dossiers de création déjà avalisés. Le reste suivra, mais certainement pas dans le désordre.

Avec les blouses blanches, le ministère a déjà retenu le principe que chaque demande soit étudié au cas par cas. Façon d’éviter tout doublon d’officines d’un côté et un désert pharmaceutique de l’autre : la répartition territoriale doit primer, en fonction des bassins de vie autant d’ailleurs que de la « densité médicale » et d’autres critères (éloignement géographique par exemple).

Une progression fixée à l’avance

Pour la prise en compte de la population, la règle est fixée : sitôt qu’une commune enregistre une population de plus de 2.500 habitants deux années de suite, alors une pharmacie il peut y avoir. Pour l’ouverture d’une seconde officine, il faudra justifier de 5.000 habitants supplémentaires.

Cela équivaut donc à 2 pharmacies souhaitables pour 7.500 résidents, 3 concessions pour 12.500 personnes, etc…

Dans le même temps, le Luxembourg va aussi certainement voir se multiplier les parapharmacies (qui peuvent déjà délivrer certains médicaments sans prescription). Ce sera, par exemple, le cas avec l’enseigne Medi-Market qui, dès cette mi-avril, ouvrira sa 10ème boutique dans le pays, au centre commercial Opkorn de Differdange.

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