Signé mi-mai, en vigueur dès juillet prochain : question sécurité, ça ne traine pas. Ni du côté du Royaume belge, ni côté Grand-Duché. La preuve avec ce Plan alerte frontière que viennent de contracter les représentants de la Police grand-ducale, de la Police fédérale belge ainsi que les gouverneurs des Provinces de Luxembourg et de Liège. L’idée étant que les agents des deux pays puissent agir en concertation le long des 148 kilomètres de frontières qui séparent les deux pays.

Sitôt qu’un « événement majeur » surviendra, susceptible de « troubler gravement l’ordre public » alors les forces de l’ordre dispose d’un cadre opérationnel précis et commun désormais.

Ce que les uniformes appellent « réponse coordonnée » pourra être déclenchée de part et d’autre notamment dans les circonstances suivantes :

  • menace sur des vies humaines (attaque terroriste, braquage, accidents aériens ou de trains, etc) ;
  • Évènements compromettant la sécurité ou la libre circulation des personnes et des biens (manifestations, blocages…) ;
  • Faits pouvant porter atteinte à l’environnement (comme un accident de type nucléaire, radiologique, biologique ou chimique, une catastrophe naturelle, voire des risques technologique).

Le texte adopté à Arlon permet ainsi de mobiliser « dans des délais raccourcis » des agents des deux pays voisins, juste sur la “zone tampon” entre les deux États.

Pareil dispositif avait déjà été adopté par le Luxembourg et la Belgique vis-à-vis de leurs voisins français de la Zone-Est.

 

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