Depuis 2019, l’Église luxembourgeoise se plie à un “devoir de transparence”. Elle confesse les cas de coups ou violences sexuelles, voire psychiques qui lui ont été révélés. Et pour 2023, l’archidiocèse n’a pas hésité à transmettre quatre dossiers aux magistrats du pays.

Ainsi le vicaire général Patrick Müller a-t-il fait remonter au Procureur d’État trois récits de violences physiques et émotionnelles mais également un témoignage d’agression sexuelle dont l’auteur serait un prêtre mais dont les faits remontent à la fin des 1930. La victime était alors mineure.

Par ailleurs, l’an passé, une victime d’actes impardonnables a également pu bénéficier de la part de l’Église luxembourgeoise d’une “compensation financière”. Une somme dont la valeur n’a pas été révélée, qui doit “compenser les douleurs infligées sans éteindre une possible action en Justice bien entendu.

Durant cette même année, 160 personnes travaillant ou actives pour l’Église catholique ont participé à un total de 13 formations autour de cette thématique. Une proposition qui couvre aussi bien les prêtres, religieux que les civils (diacres, personnels, etc).

Au Grand-Duché, une hotline dédiée à ces signalements a été ouverte voilà quatorze ans. Victimes ou témoins peuvent ainsi révéler des situations déviantes soit par téléphone (621 676 349, le vendredi de 9h à 11h) soit via mail ([email protected]).

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