Le Statec vient de publier une étude sur l’évolution de la population au Grand-Duché. Cet accroissement continu est majoritairement dû à l’immigration nette.

47% des habitants du pays ne possèdent pas la nationalité luxembourgeoise.

Les habitants étrangers plus jeunes que les luxembourgeois

Au 1er janvier 2020, l’âge moyen de la population est de 40,3 ans pour les femmes et 38,8 ans pour les hommes. Les habitants étrangers sont significativement plus jeunes que les luxembourgeois.

L’âge moyen pour les femmes luxembourgeoises est de 42,6 ans contre 37,6 ans pour les femmes étrangères. Pour les hommes luxembourgeois, l’âge moyen s’élève à 40,1 ans contre 37,4 ans pour les étrangers. En superposant la pyramide des âges des étrangers et des nationaux, on observe que la part des étrangers entre 0 et 19 ans diminue.

Ensuite, pour les classes d’âge de 30 à 54 ans, la population étrangère est surreprésentée.

Après l’âge de 55 ans, la part de la population luxembourgeoise prend à nouveau le dessus. La population étrangère diminue et devient très faible aux âges très élevés.

Baisse des naissances et des décès

Le nombre de naissances est en légère diminution en 2029, passant de 6 274 en 2018 à 6 230 en 2019 (-0,7%).

Cette diminution est due au nombre légèrement moins important de naissances d’enfants de nationalité étrangère (-2,4% par rapport à 2018), tandis que le nombre de nouveau-nés luxembourgeois augmente légèrement (+1%°).

Suite à la diminution du nombre de naissances, l’indicateur conjoncturel de fécondité passe de 1,38 enfant par femme en 2028 à 1,34 enfant par femme en 2019.

En 2019, le nombre de décès s’élève à 4 283. Il diminue de 0,8% par rapport à l’année 2018.

Le nombre absolu de décès dans la population étrangère est plus bas, et ce en raison de sa structure par âge très jeune : 1 027 décès de résidents étrangers ont été observés en 2019. 3 256 citoyens de nationalité luxembourgeoise sont décédés en 2019.

Le Luxembourg reste un pays d’immigration

Concernant les flux migratoires internationaux, un solde migratoire positif de 11 075 personnes (26 668 arrivées et 15 593 départs) est observé en 2019.

Depuis 2014, les Français surpassent les Portugais qui étaient toujours en tête ces dernières années. Ces derniers sont même légèrement devancés par les italiens depuis 2018. En 5 ans, la part des Portugais dans l’immigration nette total, chute de plus de 7 points de pourcent et ne représente que 8,9% en 2019.

Les Français prennent la tête du peloton. En 2019, leur part dans l’immigration nette est de 14,8%. Les flux migratoires des Italiens passent de 3,9% en 2010 à 9,2% en 2019 de l’excédent migratoire totale.

En ce qui concerne, nos deux autres pays limitrophes, la part des Belges dans l’immigration nette est de 4% tandis que celle des Allemands s’élève à 2,3%.

La part des luxembourgeois reste stable

Par rapport à 2018, le nombre de naturalisations diminue en 2019 passant de 6 950 à 5 657 (-18,6%). Néanmoins, la part des luxembourgeois dans la population reste stable et elle est de 52,6% au 1er janvier 2020.

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