C’est le premier vrai temps fort qui annonce traditionnellement le début des remises lancées pour les achats de Noël : le Black Friday arrive ce vendredi 25 novembre ! L’occasion de réaliser de bonnes affaires tout en restant vigilant sur les offres un peu trop alléchantes…

Pourquoi un « Black Friday » ?

Commençons par le commencement : le Black Friday (ou littéralement en anglais le « vendredi noir ») trouve son origine aux États-Unis. L’expression est apparue au début des années 1950 pour désigner le fort absentéisme des employés dans les entreprises, le vendredi suivant Thanksgiving. C’était donc un vendredi noir pour les patrons qui se retrouvaient en galère de personnel.

Dans les années 1960, l’expression s’est élargie pour qualifier aussi la journée noire que vivaient les policiers américains devant réguler la circulation face aux bouchons monstres engendrés par le « rush » des achats de Noël.

Une dernière hypothèse trouverait son origine chez des commerçants, américains toujours, qui se seraient mis à parler de Black Friday le premier vendredi des achats de Noël, jour où leurs livres de compte commençaient à se remplir d’encre noire.

Et aujourd’hui ?

À l’heure actuelle, le Black Friday tombe encore le dernier vendredi du mois de novembre, au Luxembourg et partout dans le monde. Sur le web ou directement en magasin, l’avalanche de prix cassés durera toute la journée et risque fort de s’étendre tout le week-end et même jusqu’au lundi suivant à l’occasion du « Cyber Monday ».

Hifi, informatique, matériels photo, vidéo, petits et gros électroménagers, les remises concernent tous types de produits, y compris des vêtements, des bijoux et bon nombre d’articles de décoration.

Gare aux arnaques !

Plus que jamais à l’occasion de cet événement spécial, la prudence est de mise pour les consommateurs choisissant d’acheter sur la toile et ce, afin d’éviter les mauvaises surprises. L’Union française de consommateurs Que Choisir met ainsi en garde contre les faux sites internet, imitant parfois à la perfection les authentiques et trompant de cette manière les clients.

Pensez à bien vérifier l’orthographe du site en question (parfois, une seule lettre est modifiée et ne se remarque pas forcément au premier regard). Attention aussi aux URL, dans certains cas un « .com » peut s’avérer être un faux site quand le vrai se termine par « .lu », « .fr » ou « .be ».

De même, quelques recherches rapides vous permettront de vous assurer de la bonne « e-réputation » du site sur lequel vous souhaitez réaliser vos achats, mais aussi que celui-ci dispose bien d’une adresse postale physique et qu’il propose bien d’effectuer le paiement sur une page sécurisée.

Enfin, essayez autant que possible d’accéder directement à un site internet en tapant son adresse dans la barre de recherche de votre navigateur, plutôt que de cliquer sur un lien depuis une publicité ou une newsletter à l’origine douteuse.

De nouvelles règles pas toujours suivies

Peu le savent mais depuis le 28 mai dernier, une nouvelle directive européenne (baptisée « Omnibus ») destinée à mieux encadrer les offres promotionnelles est en vigueur dans l’U.E. Jusqu’à présent, dans leurs annonces, les vendeurs pouvaient se contenter de barrer un prix de référence en indiquant un nouveau prix avec la ristourne l’accompagnant. Sauf que le premier prix (le barré donc) était bien souvent le prix le plus élevé que les marchands avaient relevé pour ce produit, de manière à éviter de perdre trop d’argent avec la promotion.

Désormais, les commerçants ont l’obligation d’afficher en prix de référence le prix le plus bas qu’ils ont appliqué dans les trente jours précédant la promotion. Prenons l’exemple d’un marchand de télévision qui voudrait proposer un rabais sur une télé qu’il vend normalement 500 euros. Avant : il avait la possibilité d’indiquer un prix supérieur (comme 650 euros pour le même modèle qu’il aurait pu constater chez son concurrent) et appliquer ensuite le pourcentage de remise dessus. Dorénavant, il est tenu de calculer la promotion à partir du tarif de 500 euros.

Cependant, si certains commerçants ont commencé à jouer le jeu, l’UFC Que Choisir note que des marchands continueraient à utiliser des prix barrés n’étant pas le prix le plus bas pratiqué au cours du dernier mois. « Il s’agit d’autres offres pour lesquelles ils parlent de ‘prix médian’, ‘prix conseillé par le fabricant’ ou ‘prix moyen constaté’ (…) ce n’est donc pas le prix le plus bas mais un simple prix de comparaison pouvant induire le consommateur en erreur. »

Retrouvez-nous sur Instagram :