Amnéville, Mondorf-les-Bains, Vittel… C’est bien simple : en ce moment, tous les acteurs du thermalisme ont les yeux braqués sur Nancy. Il est vrai qu’à 100 km du Luxembourg, la capitale de la Meurthe-et-Moselle s’apprête à devenir un sérieux concurrent. Et pour cela, la Métropole aura mis le paquet : Nancy Thermal aura coûté de l’ordre de 100 millions d’euros.

L’investissement est ainsi à la hauteur de l’ambition fixée à ce projet : retrouver l’élan qui, voilà 110 ans, faisait de la 2e ville de Lorraine une cité attirant les curistes et amateurs des plaisirs d’eau. Il est vrai que le site bénéficiait, sous ses pieds, d’une nappe d’où s’échappait une eau naturellement chaude. La réserve existe encore, alors autant en profiter…

D’autant plus que cette eau sortant du sol à 35°C a aussi pour elle de nombreux bienfaits, notamment dans le traitement des rhumatismes.

Tarif privilégié

Et déjà Nancy de rêver en grand : avec 341.000 nuitées supplémentaires attendues chaque année dans les hôtels et les locations de la Ville du “bon roi Stanislas”. Car des visiteurs, le site partagé entre espaces de soins et bassins de natation ou ludiques en attend à la pelle. De l’ordre de 800.000 par an.

Cela sans oublier les jobs créés grâce à ce renouveau thermal. On parle de 300 emplois directs et d’un millier de salariés indirectement concernés par cette nouvelle activité.

Spa, bassin olympique, jeux d’eau, salles de fitness et de gym, jacuzzis (extérieurs notamment), mur d’escalade : rien n’a été négligé pour faire du site nancéien un pôle de loisir aquatique et attractif. Attractif notamment pour les locaux qui bénéficieront d’un tarif privilégié. Après tout ce sont leurs impôts qui ont financé le projet, non?

La montée en puissance de Nancy Thermal va maintenant se faire progressivement. Le 1er avril, le public aura accès à l’espace Aquasport; le restant des installations ouvrant ensuite… au fil de l’eau.

Sous le dôme so chic, témoin des premiers thermes d’avant la Première guerre mondiale.

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